1 469 150 dollars exactement : c’est le montant de la subvention versée à la Fédération nationale pour l’avortement du Canada par le gouvernement en place.
Et si ce n’était pas suffisant, il s’agit de l’argent des contribuables canadiens !
La Fédération nationale pour l’avortement du Canada est une organisation à but non lucratif dont l’objectif est d’assurer la « santé reproductive des Canadiens » en veillant à ce que « les soins liés à l’avortement soient accessibles et dispensés selon les normes les plus élevées ».
Le groupe soutient activement « les médecins, les infirmières, les conseillers et les administrateurs » dans la prestation de ce qu’il appelle les « soins liés à l’avortement ».
Cela passe notamment par la formation de médecins et d’infirmières afin « d’améliorer l’accès à l’avortement en augmentant le nombre de professionnels de la santé éduqués et formés à la pratique de l’avortement ».
Dans un récent billet de blog, Patricia Maloney, chercheuse pro-vie, a révélé comment elle a découvert, par le biais d’une demande d’accès à l’information (AIPRP), comment la Fédération nationale pour l’avortement du Canada a reçu des subventions du « Programme de politiques et de stratégies en matière de soins de santé » de Santé Canada.
« Le fait est que ce programme était destiné aux soins à domicile, aux soins palliatifs et de fin de vie, aux soins de santé mentale et à d’autres priorités fédérales, provinciales, territoriales et émergentes », a-t-elle dénoncé.
« Alors, comment le gouvernement justifie-t-il l’octroi de fonds pour former des médecins avorteurs à tuer des bébés ? En utilisant un programme conçu pour les soins de santé réels et en détournant les fonds vers des programmes d’avortement”, explique la chercheuse.
Mme Maloney a fait remarquer que le rapport publié sur ce sujet utilise le terme « personnes enceintes » tout au long du document.
« Dans certains cas, les femmes, les transgenres et les personnes non binaires doivent parcourir des distances considérables pour accéder à des services d’avortement, ce qui peut avoir des conséquences importantes en termes d’accessibilité et de finances », peut-on ainsi lire dans le rapport.
De fait, l’actuel gouvernement fédéral du Canada, dirigé par le Premier ministre libéral Justin Trudeau, a des positions extrêmement favorables à l’avortement.
Par exemple, le jour même où des milliers de Canadiens pro-vie se sont rassemblés à Ottawa pour la 26e Marche nationale pour la vie, Trudeau est allé jusqu’à tweeter un message en faveur de l’avortement.
Le budget fédéral 2023 du gouvernement libéral de M. Trudeau a alloué 36 millions de dollars pour financer la promotion de l’avortement sur trois ans à partir de 2024, tout en incluant une déclaration critiquant le renversement de l’arrêt Roe v. Wade par les États-Unis l’année dernière.
Par ailleurs, les groupes pro-vie canadiens ont dû faire face à des limites imposées à leurs manifestations par le gouvernement Trudeau.
L’avortement a tué plus de 4 millions d’enfants à naître au Canada depuis sa légalisation en 1969, ce qui équivaut à peu près à la population totale de la province de l’Alberta.
Adèle Cottereau
Photo de DdN lors d’une Marche pour la vie au Canda
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